Il y a quelques années, je me suis emballée. Je me suis mise à faire beaucoup de course (et de courses) dans des intervalles de temps plutôt rapprochés. Demi-marathons, marathons, longues randonnées ou ultra-marathons presque toutes les fins de semaine pendant plusieurs mois! J’étais en feu, comme on dit. Et puis, ça allait bien. Pourquoi pas continuer?
Jusqu’au jour où j’ai dû arrêter bien malgré moi au 10e km d’un superbe marathon, à quelques heures seulement de Québec mais totalement méconnu des Québécois, le Manchester City Marathon. J’avais une douleur au genou, apparue atrocement de nulle part. Le genre de douleur dont on entend si souvent parler et dont on se croit immunisés jusqu’à ce qu’elle nous rattrape sans crier gare.
Verdict : trois mois de repos… Dès que je courrais plus de 10 minutes, la douleur revenait, insidieuse, hypocrite… Je pensais que c’était la fin, que c’était un signe que je n’étais peut-être pas faite pour courir finalement. Découragée, j’ai fini par consulter un physiothérapeute qui m’a décelé une faiblesse à la fesse (Eh oui! C’est relié tout ça!). Je ne saurai jamais si c’était vrai, ou si le physiothérapeute avait seulement voulu me toucher les fesses… (mais non! Il n’a pas fait ça! ☺), mais les exercices semblent avoir fonctionné puisque j’ai recommencé à m’entraîner dans les mois qui ont suivi.
J’aurai tout de même eu ma leçon : la modération et la variété ont bien meilleur goût. Aujourd’hui, je sais que si je veux être assez en forme pour faire des courses longue distance, je suis mieux de varier les sports et les activités, question de ne pas me blesser et de développer mon corps en entier, le haut comme le bas : patins à roulettes, vélo, ski de fond, gym, divan (?) et même un peu de musculation pour raffermir mes petites faiblesses.
Et puis, c’est pas mal plus amusant que de courir tout le temps!
100 raisons de courir des trails longue distance! 